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Rencontre avec Nicolas Ouchenir, Artiste Calligraphe des temps modernes

nicolas ouchenir

Au mois de juin, j’ai eu la chance de rencontrer et d’interviewer Nicolas Ouchenir – Calligraphe Illustrateur et personnage haut en couleur – dans le cadre de sa collaboration avec Darphin. Confortablement installée à l’Institut Darphin (vous savez, l’une de mes fabuleuses « deuxième maison » :), ce qui aurait pu être une banale interview s’est transformée en un joli moment détente autour d’une tasse de thé – comme une discussion avec un ami que je n’avais pas revu depuis longtemps.

En plus d’être ultra chaleureux, généreux et très solaire…il y a quelque chose qui m’a véritablement marquée dans son parcours : le fait d’avoir plaqué son école de commerce du jour au lendemain afin de poursuivre sa passion, son art ! Et quelle bonne idée, quand on voit son parcours. Faut dire que ça me rappelle fortement quelqu’un, pas vous ?!

– Bonjour Nicolas, peux-tu te présenter ?
J’ai 38 ans, je suis né à Belleville et je suis parisien depuis toujours. J’ai d’abord fait une école de commerce et j’ai très vite compris que ce n’était pas pour moi. Je me suis naturellement dirigé vers la Calligraphie car je suis obsédé par l’écriture depuis toujours.

– D’où vient cette passion pour la Calligraphie ?
Dans ma famille, tout le monde adore l’écriture. C’est une histoire de famille qui remonte à très loin. C’est quelque chose qui m’a toujours passionné.

DARPHIN institut nicolas ouchenir

– En quoi consiste exactement ton job ?
Me faire plaisir au maximum pour créer d’autres voyages. Je ne cherche pas à faire plaisir car sinon ça ne marche pas. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il faut créer l’offre et non pas répondre à la demande. Et à partir de là, tout est possible ! La calligraphie est un art infini, un métier excitant où chaque jour est un nouveau jour, ce serait dommage de se laisser aller à la routine ou encore à la peur. Toutefois, la peur – positive j’entends – te permet d’aller au delà de toutes tes limites.

La beauté sans imperfection n’a pas d’intérêt.

 

– Tu travailles avec les grands noms du luxe et de la mode (Mont Blanc, Louis Vuitton, Dior, Le Ritz…), comment es-tu entré dans ce milieu si fermé ?
La question est plutôt, comment n’en es-tu pas sorti ? La mode est un monde tellement éphémère…mais je crée de l’intemporel et dans ce monde où tout passe très vite, il y a un réel désir d’aller vers l’intemporel, de graver ce moment.

Cela fait 15 ans que je fais de la calligraphie. J’ai d’abord commencé à calligraphier sur des enveloppes (remerciements, invitations…) pour des familles bourgeoises et très vite, le bouche-à-oreille a fonctionné. Adorant ce que je faisais et ayant fait de très belles rencontres, j’ai continué à me perfectionner encore et encore. Je ne voulais pas juste faire de la calligraphie, je voulais allier calligraphie – typographie et illustration. Chaque personne qui fait appel à moi doit avoir son écriture, celle qui lui ressemble. Je crée des voyages sur-mesure

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Ensuite, mon premier « grand nom du luxe » fut Madame Prada. C’est avec elle que tout a commencé, elle savait ce qu’elle voulait « une écriture Prada, un style Prada » et de fil en aiguille, la collaboration avec d’autres marques s’est faite. Il faut savoir que les cartons d’invitation calligraphiés restent quelque chose de récent, avant on imprimait ou on posait des étiquettes, basta ! J’ai voulu créer une offre, remettre la calligraphie au goût du jour et prouver qu’elle est loin d’être quelque chose de poussiéreux

La calligraphie est, par définition la science, de former des caractères d’écriture. Mais pour moi, ce n’est pas seulement faire quelque chose de beau. Elle incarne un état d’esprit.

 

– Comment est née ta collaboration avec Darphin ?
J’ai rencontré Caroline (ndlr : Caroline du Pin de Saint André – Directrice de la Communication Internationale Darphin) via une amie. Le courant est tout de suite passé entre nous. Je connaissais déjà Darphin grâce à ma mère et ma grand mère qui en sont addict. Cette collaboration s’est donc faîte de manière très naturelle, très fluide…tout ce que j’aime !

Darphin voulait rénover l’Institut Darphin Paris et sublimer ses mythiques murs. D’un commun accord et parce que nous affectionnons particulièrement l’artisanat et l’art de vivre à la française, nous avons voulu habiller l’Institut avec cette touche parisienne (Tour Eiffel, Pont des Arts, Place Vendôme…) tout en y ajoutant un léger twist « Le Regard d’une femme Darphin sur Paris »

femme darphin

Pour rendre hommage à l’expertise Darphin, j’ai également réinterprété à l’encre, les fleurs emblématiques qui composent les soins Darphin telles que le Jasmin, la Rose, la Camomille, la Fleur d’Oranger et bien sûr l’Elixir Nectar aux 8 Fleurs. Dessiner des planches botaniques était une première pour moi, un vrai challenge !

Il y a une science pour comprendre le savoir-faire et ce qui se cache derrière la beauté. Cela est vrai que vous dessiniez des mots ou bien formuliez des soins pour la peau. Ils exigent tous les deux de la passion et de l’authenticité

DARPHIN jasmin nicolas ouchenir

– Quelle est la requête la plus spécifique que tu aies reçu de la part d’un client ??
C’était à l’occasion d’un mariage russe et le marié voulait une calligraphie à l’encre de sang. Sa requête fut accomplie avec du sang de boeuf.

– Enfin, quelles sont tes adresses favorites parisiennes ??
J’aime les endroits cachés, les endroits secrets ! Donc je dirai

  • L’Institut Darphin pour une belle peau éclatante, d’autant plus quand je dors très peu
  • La Mano, un resto club latino qui allie simplicité, décontraction et surtout bonne ambiance
  • Le Ritz car c’est le Ritz !
Photos Darphin
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4 discussions en cours

  1. Je suis le parcours de ce jeune homme depuis des années et je suis bluffé par tant de talent et de dicernement dans ses choix de collaboration. Merci à vous BEAUTYLICIEUSE de partager ces beaux moments de votre vie

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