The Revenant, aussi époustouflant qu’on le dit ??

Devinez qui s’est tapé la séance de 9h pour aller voir son cher et tendre Leonardo Dicaprio souffrir plus que jamais ?! Je me confesse ! Je dois vous avouer que j’adore aller au ciné et encore plus quand il n’y a personne (merci la 1ère séance) mais ce que j’aime encore plus, c’est quand Dicaprio officie.

The Revenant, c’est « the » film dont tout le monde parle en ce moment. Il est sorti ce matin chez nous mais le monde entier est déjà conquis !

J’ai vu tous les films de Dicaprio et au risque de répéter ce que beaucoup ont déjà dit, force est de constater que sa prestation est tout bonnement époustouflante. Dieu sait qu’il en a fait des super films, mais celui ci rafle tout. Du début à la fin, on est transporté dans l’histoire, on sursaute (je ne compte pas le nombre de fois où j’ai du fermer les yeux car certaines scènes sont vraiment hard) et on vit son calvaire et son désir de vengeance. Les deux scènes les plus marquantes – selon moi – restent indéniablement celle où il se fait attaquer par l’ours (cette scène est tellement réaliste) et ce moment où il décide de passer la nuit à l’intérieur d’un cheval (oui, oui ! vous avez bien lu !)

Leonardo Dicaprio est époustouflant dans son rôle (oui je sais, je l’ai déjà dit).  Avec quasi aucun dialogue, toutes les émotions passent par son regard et son physique. Un véritable coup de maître ! Saviez-vous que le film a été tourné durant 9 mois dans des conditions extrêmes – au Canada puis en Argentine – avec des températures qui atteignaient parfois les -25° dans un décor naturel sublime et brut afin que Dicaprio s’imprègne au maximum ?! Le réalisateur ne voulait tourner qu’en lumière naturelle, ce qui signifie à peine 3h par jour. D’ailleurs, l’acteur avouera que ce film a été la plus grande épreuve de sa vie.

Du grand art ! Ce film est un chef d’œuvre ! 4 fois nominé aux Oscars et toujours reparti bredouille, cette fois Leo est le grand favori et bon sang, à juste raison. S’il ne l’a pas cette fois, il ne l’aura jamais car il ne pourra pas faire plus « spectaculaire ».