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Confession du lundi: Je souffre de vaginisme, et alors ?‏ (par Nadia)

Aujourd’hui je laisse la parole à Nadia, atteinte de vaginisme… cette maladie encore méconnue est évoquée par peu des femmes et pour cause…des milliers de femmes sont touchées par le vaginisme.

Pourtant, on évoque plus facilement l’impuissance des hommes mais encore aujourd’hui des centaines de mariages aboutissent à une annulation/divorce pour non consommation. Néanmoins, il reste important de consulter un sexologue/gynécologue pour remédier à ce problème non définitif car des solutions très efficaces existent.

Je ne peux que saluer l’initiative de Nadia qui nous ouvre les yeux sur maladie taboue.

« Aujourd’hui j’aimerai parler d’un sujet qui m’a longtemps fait me sentir seule au monde et plus que honteuse. Je n’en ai pas encore fini avec mais aujourd’hui je peux enfin espérer m’en sortir… J’espère que certaines parmi vous se reconnaîtront dans mon témoignage et comprendront qu’on a pas besoin de rester dans l’ombre, même si c’est difficile.

Je souffre d’une maladie – ou trouble sexuel – appelé communément  » vaginisme « , ce qui est un moyen très laid de dire que je ne peux pas me faire pénétrer lors d’un rapport sexuel. Mon vagin se ferme et se crispe à tel point que rien n’y rentre, toute tentative occasionnant une douleur horrible. Sans parler d’un sentiment d’impuissance, de honte, de dégoût et de haine de soi.
Celles qui vivent une sexualité épanouie ne comprendrons sans doute pas (même si je suis persuadée que toutes nous passons au moins une fois dans notre vie par une phase de trouble). Mais tout dans la société actuelle nous pousse à penser que la pénétration et l’orgasme vaginal sont le graal de la féminité… La fusion avec l’autre, l’acte ancestral etc. Aujourd’hui j’ai changé ma manière de penser, après un parcours que je vais vous raconter.

Je suis une fille normal, banale, moyenne. J’ai eu mon premier copain à 16 ans, j’en étais très amoureuse et j’ai voulu faire l’amour avec lui pour la première fois. Lui avait de l’expérience (il avait un an de plus que moi). Moi pas. J’étais en confiance, on allait passer la nuit ensemble, j’avais pris la pilule, il avait des capotes. Rien de perturbant, pas d’inconfort, de malaise, pas d’excuses finalement pour ne pas y arriver… Pourtant ça n’a pas marché. Après les préliminaires il a tenté de me pénétrer, d’abord avec douceur puis avec un tout petit peu plus de force, mais rien. Il était comme devant un mur ou un orifice inexistant. Nous n’y comprenions rien. On a changé un peu de position, une fois, deux fois. Il y est allé un peu plus fort. J’ai eu franchement mal. Je l’ai laissé faire, un tout petit peu, puis j’ai dit stop. 

On s’est arrêté, on s’est dit tant pis, on réessayera. Il y a eu les fois d’après. Idem. Rien ne passait – peut-être quelques centimètres, au prix d’une intense douleur… Mis à part ça, nos préliminaires étaient chouettes, nos corps s’entendaient bien. Mais la pénétration, ça ne passait pas. Il y a eu les comparaisons :  » avec les autres filles, ça marchait différemment – tu n’aimes pas quand je te touche comme ça ? Mes exs elles aimaient bien… « . Finalement au bout de quelques mois il m’a larguée. J’ai appris plus tard qu’il m’avait trompé avec une autre fille. J’ai compris que c’était mon anormalité qui l’avait fait fuir (je ne me suis pas plus remise en question que ça, pour moi ça venait forcément de là, ce qui avec du recul est peut-être assez bête…).
J’ai eu mal, j’ai eu honte, je me suis sentie misérable. J’ai décidé (sans doute la plus grosse connerie de ma vie) de garder ça pour moi, comme un secret honteux.

J’ai eu d’autres copains par la suite. Pas beaucoup, deux. Je faisais tout pour retarder l’acte sexuel, je disais (à juste titre) que j’étais vierge. Ou je mentais. Mal de crâne, règles douloureuses, passé trouble… Je finissais par les larguer avant qu’ils ne comprennent ce que j’avais. Je ne voulais pas qu’on sache pour moi, ma différence.

Et puis je me suis dit que je n’allais plus chercher de relation amoureuse. Que je n’étais pas faite pour être en couple ou avoir des relations sexuelles. J’avais 19 ans. J’aimais les hommes, mais ça ne fonctionnerait pas. Je n’étais (je ne suis toujours pas) frigide ou sans envie. Je me masturbais régulièrement (est-il besoin de préciser : sans pénétration?), quand je voyais un bel homme dans la rue, à la télé, au boulot, je salivais. Une fille / femme normal, avec une différence secrète qui me minait le moral quand j’y pensais. 

Combien de fois je me suis sentie mal ? Combien de fois j’ai refusé d’aller boire un verre avec quelqu’un qui me plaisait ? Combien de fois je me suis occupée du matin au soir des semaines entières pour donner un sens à mon quotidien ? Je ne peux même pas expliquer à quel point ça fait mal de se sentir seule au monde et différente sur un sujet pareil.
En société, je suis devenue la célibataire cynique qui n’avait besoin de personne. Finalement, cette  » contrainte  » au célibat est devenu un choix. Je pouvais m’en sortir seule, il y avait d’autres choses dans la vie que le couple. Je vivais toujours sans parler à personne de mon secret, en ayant peur d’aller voir un ou une gynécologue. En affrontant rien, en fuyant tout.

Et puis j’ai commencé à en apprendre plus au sujet de mon propre corps. A 25 ans, je suis allée dans des associations féministes : la femme opprimée par la société, par l’homme et par la domination du phallus, ça me parle. Moi même je me considèrais un peu comme une victime (même si je hais ce mot) d’une société qui matraque la sexualité partout, te faisant te sentir idiote si ta vie intime est inexistante ou pas épanouie – une société qui te dit que si tu ne te fais pas pénétrer, tu n’es pas une femme (il n’y a qu’à voir ce qu’on dit encore trop de la sexualité des gays, bis, lesbiennes et trans pour comprendre à quel point l’opinion publique est limitée…). Si je n’avais pas été pétrie d’images d’une norme sexuelle à 16 ans (rapport sexuel = préliminaires, pénétration, orgasme), j’aurais pu surmonter ma maladie plus tôt. Si j’avais eu des parents décontractés et moins pudiques, j’aurais pu me confier. Si mon prof de svt lors des cours sur la sexualité avait évoqué ce genre de troubles, je ne me serai pas sentie si seule et monstrueuse.

J’ai appris la colère et le militantisme. Petit à petit j’ai parlé aux filles des assoc, et j’ai compris que je n’étais de loin pas seule au monde. J’en ai voulu très fort aux hommes et aux idées reçues. Je n’ai toujours pas essayé de me soigner ou de me normaliser, j’avais trouvé un autre moteur. Petit à petit je suis devenue incollable sur le clitoris, la psychanalyse (Freud et sa considération que l’orgasme clitoridien est celui de la petit fille, l’orgasme vaginal étant celui de la femme…), le fait que ce soient le plus souvent les hommes qui tentent de nous apprendre comment jouir.

Et puis, au risque de paraître clichée, je suis tombée amoureuse d’un homme et j’ai tenté le coup. Parce qu’il y a un moment ou tu as plus envie d’être avec quelqu’un que d’être rationnelle. J’ai totalement zappé mon  » soucis  » et je suis sortie avec. Au bout de quelques caresses poussées mon  » soucis  » m’est bien sur revenu en pleine figure. J’ai du prendre mon courage à deux mains, expliquer que  » non chéri, je suis désolée ça va pas être possible parce que j’ai un problème « . J’ai eu peur à en crever, je ne voulais pas qu’il me largue à cause de ça, et je savais que ça allait sans doute arriver. J’ai eu honte d’en être toujours là à 27 ans.

Je me suis plantée, c’est un mec génial. Il l’a très bien pris, mieux que moi en réalité, et m’a répondu  » Ben quoi ? Je t’aime. Je m’en fous, je reste. Au fait, y’a pas que la pénétration dans la vie.  » Quelle baffe. 

J’ai bientôt 30 ans. On est ensemble depuis plus de deux ans. On s’aime. Il aime mon corps et m’apprend à l’aimer aussi. J’ai beaucoup appris. Il y a des hommes qui ne considèrent pas la pénétration comme le but à atteindre. La sexualité est vaste et faite de plein d’autres choses. On peut faire l’amour sans pénétration. Tous les mecs ne sont pas des connards obsédés. C’est moi qui depuis le début me suis enfermée, et même si rien autour de moi ne m’a poussé à faire le contraire, j’en suis la principale responsable. Aujourd’hui je suis moins en colère, si ce n’est contre moi. Je vois une gynécologue géniale et peut-être qu’un jour mon compagnon me pénétrera. Peut-être pas, ce n’est pas si important en fin de compte.

Alors, à vous qui souffrez de ce problème (ou de quoi que ce soit d’autre de douloureux ou de  » honteux  » lié à votre vie sexuelle), prenez sur vous et parlez en. A votre famille, à l’infirmière scolaire, au gynécologue, au conjoint etc… Une femme sur cinq environ a connu ou connaît au moins une fois dans sa vie de vaginisme. Nous sommes plus nombreuses que ce qu’on peut croire de prime abord. Ne restez pas dans le silence, ça fait beaucoup plus mal.

Vous qui êtes des parents, des ami-e-s : montrez à votre entourage que vous êtes compréhensifs et ouverts. Vous qui êtes des profs, des blogueurs / blogueuses, vous qui maîtrisez un tout petit peu l’information, la communication et que l’on écoute : ne laissez pas ce genre de sujet dans l’ombre, aidez-nous à ne plus complexer et à nous assumer comme nous sommes. » Nadia


PS: vous pouvez (re)lire les anciennes confessions ici et surtout n’hésitez pas à m’envoyez vos témoignages via mail (beautylicieuse@hotmail.fr)…

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18 réponses

  1. Nadia je ne peux que te féliciter car tu as évoqué un sujet qui semble difficile avec beaucoup de simplicité de clarté et sans aucune impudeur. Tu apportes l espoir à celles qui sont concernées et un peu plus d'ouverture d esprit aux autres. Tu sembles devenue sereine vis à vis de cette maladie et je te souhaite que tu le sois de plus en plus et comme tu le dis "peut-être qu'un jour …" 🙂

  2. c'est un témoignage qui aidera beaucoup de jeunes femmes! C'est très bien!
    J'ai eu une période très trouble où la pénétration me faisait horriblement peur et donc mal, je te comprends donc, pendant des années, ça a été très très dur. Puis, il y a eu des chocs émotionnels, des remises en question, des ruptures, des clashs, un psy… et puis le retour de l'homme que j'aime et là… mon problème au fur et à mesure que je réapprenais à avoir confiance et à connaître mon corps, mon problème a disparu. Aujourd'hui après un an de retrouvailles, tout se passe merveilleusement bien, je me sens très épanouie et je sais que ça peut encore évolué. J'ai 30 ans et je commence vraiment à m'éclater au lit si on peut dire! Alors, les filles, n'ayez pas honte! Il faut en parler, il faut un docteur, du temps, de la confiance, l'envie d'être femme et ça marchera!

  3. Ce n'est pas un problème que je connais mais j'en ai entendu parler! Un femme avait eu recours à l'insémination artisanale pour avoir un bébé. Ça a bien fonctionné!! (non non je ne pense pas qu'aux bébés, non non!!!)

  4. bonjour. tellement impliqué ds l histoire que j'avais raté qlq chose que j'avais sur le feu…ms pas grave

    je te salue d'abord d'avoir le courage d'en parler et je te comprends parfaitement car moi meme je suis passé par là…et oui t es pas seule…ms pour moi ca fait partie du passé et maintenant j'ai un adorable petit garcon de 13 mois…pour te dire que ca n'a pas duré tte la vie et ca ne durera pas pour toi non plus. mon histoite est tres longue ms j ai envie de la raconter car ca pourra vous aider peut etre. ms bref j vais vous dire c etait quoi la solution pour moi et j espere justement que tu reviendra sur ce poste pour lire mon commentair. c'est la creme EMLA. c une creme anesthésiante qu on met localement pour ne plus sentir la douleur. grace a cette creme mon mari a pu me penetrer en un clin d'oeil..30secondes sans exageration. et ce apres 10mois de blocage. voila c simple ms ca marche. si t a envie de plus de details dis le moi et je te donnerai mon adresse mail. et sinon tu essayes et ca marche fais moi signe car ca me fera un enorme plaisir de pouvoir t aider avec mon témoignage. courage. et puis dsl pour mon francais, j ecris rapidement car ya mon bébé qui me saute sur le clavier

    1. Merci Nadia pour ce témoignage
      C'est très gentil de nous faire part de ton problème que je vis moi même.
      Pouvais je avoir plus d'informations en ce qui concerne le mode d'utilisation de la crème Emla et merci bien.

  5. Merci pour vos petits mots, ils me font très plaisir… Il y aurait beaucoup de choses à répondre : déjà on remarque vite qu'on est pas seule au monde. Merci encore à Beautylicieuse d'avoir publié mon témoignage, j'espère qu'il pourra aider d'autres filles.

    Sinon juste un clin d'oeil à Anonyme 1 : aujourd'hui tout commence à aller mieux pour toi, c'est formidable – et moi de mon côté je me sens femme si on peut dire, mais j'arrive enfin à dissocier ce sentiment du fait de me faire pénétrer ou non. On peut être une femme, même avec une sexualité différente que la sexualité dominante, je ne le redirais jamais assez !

    Anonyme 2 : Félicitations pour ton bout de chou ! Je sais que pas mal de femmes dans cette situation désespèrent de ne pouvoir avoir d'enfant, alors quand ça marche… C'est formidable ! Avec mon compagnon nous ne souhaitons pas (encore ?) en avoir, donc je me pose une question à la fois. Pour la crème, j'ai déjà testé ce type de produit, et même si ça ôte la douleur, ça ne règle malheureusement pas la question du blocage. C'est quelque chose de profondément ancré dans mes muscles, que je soigne doucement à coup de séance de kiné etc. Bien sur s'il y a des questions je suis tout à fait prête à y répondre aussi…
    Biz à toutes !

  6. Bonjour,

    Je suis journaliste et je recherche des témoignages de personnes qui souffrent de vaginisme dans le cadre d'un reportage. j'aimerais beaucoup pouvoir discuter avec certaines, notamment Nadia.

    Pouvons-nous entrer en contact? je vous laisse mes coordonnées pour en discuter plus facilement, ou laissez moi un numéro où je pourrais vous joindre.

    Merci d'avance pour votre réponse,

    Très cordialement

    Claire TIGRANE
    Journaliste
    0153099874
    ctigrane@zed.fr

  7. C'est très courageux d'avoir partagé ton expérience avec nous. Je ne peux comprendre ce que tu vie mais j'ai vécu une chose approchant le discours du petit ami qui te sort qu'avec les autres il n'avait pas ce soucis et que normalement une femme devrait ressentir du plaisir à la pénétration… toutes ces petite phrase qui te font te sentir anormale et ton copain qui ne comprend pas pourquoi tu ne souhaite pas retenter l'expérience, et voici encore autre chose qu'il te sort que si tu m'aime tant tu devrais avoir envie de moi. Bref toute ces petites chose qui font douter de soit et qui nous conduit à nous enfermer sur nous même.

    Certaine personne on du mal à comprendre qu'on peu avoir du plaisir autrement que par la pénétration, il te sorte leur grande théorie et qu'en il se retrouve confronté à cela le discours n'est plus le même.

    Cela fait vraiment de voir la personne qu'on aime nous regarder comme une anomalie puff

  8. J'aime bien cet article , moi aussi je souffre du vaginisme depuis 1 an et 4 mois de mon mariage , je suis toujours vierge .. j'ai consulté un sexologue mais sans résultat … Je veux tomber enceinte mais mon vaginisme pose beaucoup un problème pour moi …je suis très désespéré et je ne sait pas qu'est ce que je peux faire pour tomber enceinte ….

  9. J'ai aimé bien cet article ..vrt bravo Nadia et bonne continuation
    moi aussi je souffre du vaginisme depuis 1 an et 4 mois de mon mariage ..Je suis encore vierge ..J'ai consulté un sexologue mais aucun porgrès …J'aime tomber enceinte et avoir des enfants mais je ne reussit pas à cause de mon grs problème notammment le vaginisme Je suis très désespéré et je ne sait pas comment faire pour avoir un bébé ….

  10. Salut je viens de lire ton article, tu n'es pas obligé de me croire mais dans la religion musulmane il y a une explication a ce pb ce sont les djinns c'est un peu compliqué surtout si tu n'es pas musulmane mais ca peut arriver a n'importe qui musulman ou pas, donc renseigne toi sur google j'espere que tu guerira inchallah amine.

  11. bonjour,
    le vaginisme se guérit.
    j espére juste qu'un mec n'est pas assez con pour rompre avec une fille juste parceque elle a ce souci.
    le vaginisme ne fait pas d une femme une femme sans désir c est justement celles qui en ont le plus en général car lorsqu'elles commencent à prendre conscience que leur corps est tout à fait normal, elles développent un imaginaire érotique largement au dessus de la moyenne.
    si vous êtes avec un mec bien et qui est assuré ds sa virilité ça ne peut que birn se passer.
    premierement: aller voir un gynéco-sexo
    puis associée une bonne sage femme qui connaît le truc puis de la sophro et une psy sprcialisee en sexo..tout ça rn même temps.
    je suis restee prés de 5 ans avrc un garçon qui ne me touchait pas ne me desirait pas..j en ai terriblement souffert…j ai traversé le desert suite à cette rupture et je remercie le ciel qui ne soit plus avec moi.
    j ai cru que le pb venait uniquement de moi.
    4 mois apres je tencontre un garçon qui a envie d avancer avec moi, il me veut vraiment ds sa vie sauf que j ai pas fait le deuil.AVec lui je decouvre que j ai un corps, je decouvre l orgasme clitoridien, les carresses sauf que j ai pas fait le deuil de mon histoire prrcedente et que je me rend compte que je n ai pas de desir malgré les sentiments.
    un an aprés…mon corps ne comprend pas ce qui lui arrive le désir est là, j 'ai un homme en face, assuré ds sa virilité (9 ans de plus) enfin c est pas tellement l'âge, c est qu il sait ecouté le corps de la femme…doux mais sans trop et là pénétration, je decouvre tout avec lui et j adore ça (le seul truc c est que je sais qu ai fond de moi il n y a pas d amour ) 1 an aprés je rencontre un expatrié…ça bloque un peu puis ça se passe bien, la pénétration se fait( nous sommes en 2008 nous ne sommes restes que 3 sem ensemble : là aussi pas de sentiment).
    désert affectif, mon coeur ne se réveille plus.
    debut 2013 je rencontre un mec de mon âge, psy de profession, on essaie je lui dis ce que j ai (car oui blocage avec lui) il me largue le lendemain en me faisant comprendre qu il a envie d avoir une famille et que il c est tenseigner "le vaginisme se soigne en 4 mois" max.je suis tpombee sur "the connard" encore un mec qui te fait sentir que yoi tu n'es pas normale alors que lui même ne srmble pas être assuré ds sa secualitè d'homme.
    2014 : je crois que c est lui "the one" un coup de coeur violent, je me retiens, j ai le coeur qui va sortir de ma poitrine. "je suis en vie" biensûr il ne sait rien de ce qui se passe ds mon coeur, je suis en train de tomber plus qu'amoureuse, quelque chose d'étrange comme si je le connaissais de puis toujours.
    il est seducteur, j ai déjà peur de le perdre (je comprends piurquoi j ai si peur).
    enfin si, je le désire, les sentiments st là c est fort, très fort (pour moi) (je ne le montre pas trop, je retiens).
    et évidemment rebelote: blocage.
    j ai tres tres peur car je veux pas le perdre.
    je prends vite rdv chez mon gyneco (un bon) je suis en pleurs ds son cabinet " je veux pas le perdre je veux faire l amour avec la personne avec qui je suis".
    il m oriente vers un confrere gynecologue-sexologue (un bon) je sors fu rdv, je léve les yeux au ciel "je me dis que j ai trouvé le bon medecin" je suis contente, rebosteer…je vais pouvoir faire l amour avec celui pour qui j eprouve de forts sentuments…
    le lendemain il me largue, je suis ecoeuree deçue, plus que triste.
    je me syis racontée une histoire..toute seule…
    je continue mon combat aujourd hui je suis suivien en plus par une sage femme.
    j ai compris beaucoup de choses de mon passé et surtout de mon corps.
    je n'ai plus e vaginisme mais je contunue à apprivoiser mon corps car je suis pleine de désir et je suis curieuse de l'acte sexuel.
    par contre mon coeur lui s'est fermé définitivement !

    1. Bonjour
      Moi ça fait 20 ans de mariage que je patiente pour ma femme
      Mais la vérité j’arrive pas
      J ai commencé a la trempé
      On 2 enfant avec assimilation
      Di fois je me dit peu t’être qui m aime pas ça vien de la, je ne sai pas quoi faire
      J ai aucun objectif ds la vie ………..

  12. le vaginisme après de 3 ans est 8 moi de couple et quelque coupure entre nous somme plus en couple depuis 6 mois il a rompu avec moi .. Sa nous la gâcher notre couple toute cette frustration des 2 coter a fonce d'éssayer et pour moi il pouvais plus me toucher ni limite embrasser je me forcer j'arrivais pas re être comme j'étais calin bisous j'étais plus la même j'ai essayer mais pas réussi et lui vraiment demandeur il avait aussi changer avens le sexe étais beaucoup moins importan il avais changer donc il supporter plus qu'on arrivent pas a faire l'amour donc il ma larger ..

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